En Equateur, dans quelques boutiques dédiées à l’artisanat local, parmi des tricots, écharpes, étoffes, masques et une infinité d’objets divers et très colorés, on peut trouver à des prix abordables des reproductions de statuettes qui mesurent moins de 18 centimètres. La majorité de ces figurines est de sexe féminin, elles font partie d’un ensemble de pièces constitutives de la céramique de la culture Valdivia, du nom d’un petit village de pêcheurs de la côte équatorienne.
Ces figures féminines des temps préhistoriques, selon quelques spécialistes,seraient « l’un des héritages artistiques les plus importants de l’humanité » et feraient partie de « l’art plastique le plus ancien du continent américain ». Elles sont les « Vénus » équatoriennes, les « Vénus » brunes, plus connues sous le nom de « Vénus » femmes, mères déesses ou prêtresses ?
Leur variété fait que, bien souvent, l’interprétation de leurs fonctions est très difficile à établir, d’autre part, beaucoup d’entre elles ont été ramassées, trouvées ou pillées en faisant fi de leur environnement, privant ainsi les chercheurs des précieux éléments d’investigation et de compréhension. Ces figurines seraient faites à l’image des femmes de Valdivia : elles sont jeunes, belles, fines, mais aussi mûres, sensuelles, voluptueuses. La nudité de ces jolies dames met en avant leurs attributs féminins tels que les cheveux, les seins et le pubis. Elles portent les cheveux longs ou courts mais toujours arrangés avec soin, les coiffures sont compliquées et de toutes les tailles. On dit que plus la coiffe était haute, plus la femme faisait montre d’un rang social élevé. Quant aux seins, ils sont naissants ou très développés et peuvent représenter ainsi les étapes physiologiques du développement féminin. Le pubis est parfois mis en évidence grâce à des incisions. Elles n’ont pas de pieds, rarement de bras ou ceux-ci sont soit plaqués le long du tronc, soit croisés sur le ventre sous des seins très volumineux.
Peut-on associer ces « Vénus » à la représentation des déesses ou des divinités ? Apparemment, ce serait peu probable, car le panthéon préhispanique est plutôt zoomorphique. Aujourd’hui encore, les femmes Shuar (nom d’une communauté de l’Amazonie équatorienne, qui pourrait avoir un lien avec la culture Valdivia) vont dans des endroits secrets de la forêt, et demandent la permission à la déesse « Nungui » de prendre un peu de terre glaise dont elles se servent pour fabriquer une céramique, avec la même technique que le faisait autrefois la culture Valdivia, mais les « Vénus » ne ressemblent pas à la déesse Nungui.
Façonnées à la main, ces statuettes étaient d’abord faites en pierre, puis en terre glaise. La base est constituée de deux cylindres d’argile parallèles, unis par la tête et le corps et séparés généralement au niveau des jambes. Toutes ont leur sexe très marqué. Le grand nombre de figurines trouvées serait l’indice de la fréquence de leur utilisation, elles auraient été créées pour un usage unique, peut-être dans le cadre de rituels religieux et liés à la fertilité de la femme et de la terre ; ensuite, elles auraient été brisées intentionnellement et jetées dans la nature ; ou bien enterrées sciemment dans les champs, elles seraient ainsi une sorte d’offrande à la Mère-Terre que l’on nomme partout en Equateur « Patchamamma », en échange d’une bonne récolte. Placées dans les tombes, elles pourraient être aussi celles qui accompagnaient les morts.
Dans les deux cas, on leur a attribué des pouvoirs supra-humains. Le pouvoir était-il féminin ? Les croyances religieuses et l’organisation sociale de ce peuple tournent autour du monde qui les entoure et, comme beaucoup de sociétés agricoles dans le monde et à cette étape du développement humain, elles évoluent et deviennent de plus en plus sophistiquées.
Ces figures féminines des temps préhistoriques, selon quelques spécialistes,seraient « l’un des héritages artistiques les plus importants de l’humanité » et feraient partie de « l’art plastique le plus ancien du continent américain ». Elles sont les « Vénus » équatoriennes, les « Vénus » brunes, plus connues sous le nom de « Vénus » femmes, mères déesses ou prêtresses ?
Leur variété fait que, bien souvent, l’interprétation de leurs fonctions est très difficile à établir, d’autre part, beaucoup d’entre elles ont été ramassées, trouvées ou pillées en faisant fi de leur environnement, privant ainsi les chercheurs des précieux éléments d’investigation et de compréhension. Ces figurines seraient faites à l’image des femmes de Valdivia : elles sont jeunes, belles, fines, mais aussi mûres, sensuelles, voluptueuses. La nudité de ces jolies dames met en avant leurs attributs féminins tels que les cheveux, les seins et le pubis. Elles portent les cheveux longs ou courts mais toujours arrangés avec soin, les coiffures sont compliquées et de toutes les tailles. On dit que plus la coiffe était haute, plus la femme faisait montre d’un rang social élevé. Quant aux seins, ils sont naissants ou très développés et peuvent représenter ainsi les étapes physiologiques du développement féminin. Le pubis est parfois mis en évidence grâce à des incisions. Elles n’ont pas de pieds, rarement de bras ou ceux-ci sont soit plaqués le long du tronc, soit croisés sur le ventre sous des seins très volumineux.
Peut-on associer ces « Vénus » à la représentation des déesses ou des divinités ? Apparemment, ce serait peu probable, car le panthéon préhispanique est plutôt zoomorphique. Aujourd’hui encore, les femmes Shuar (nom d’une communauté de l’Amazonie équatorienne, qui pourrait avoir un lien avec la culture Valdivia) vont dans des endroits secrets de la forêt, et demandent la permission à la déesse « Nungui » de prendre un peu de terre glaise dont elles se servent pour fabriquer une céramique, avec la même technique que le faisait autrefois la culture Valdivia, mais les « Vénus » ne ressemblent pas à la déesse Nungui.
Façonnées à la main, ces statuettes étaient d’abord faites en pierre, puis en terre glaise. La base est constituée de deux cylindres d’argile parallèles, unis par la tête et le corps et séparés généralement au niveau des jambes. Toutes ont leur sexe très marqué. Le grand nombre de figurines trouvées serait l’indice de la fréquence de leur utilisation, elles auraient été créées pour un usage unique, peut-être dans le cadre de rituels religieux et liés à la fertilité de la femme et de la terre ; ensuite, elles auraient été brisées intentionnellement et jetées dans la nature ; ou bien enterrées sciemment dans les champs, elles seraient ainsi une sorte d’offrande à la Mère-Terre que l’on nomme partout en Equateur « Patchamamma », en échange d’une bonne récolte. Placées dans les tombes, elles pourraient être aussi celles qui accompagnaient les morts.
Dans les deux cas, on leur a attribué des pouvoirs supra-humains. Le pouvoir était-il féminin ? Les croyances religieuses et l’organisation sociale de ce peuple tournent autour du monde qui les entoure et, comme beaucoup de sociétés agricoles dans le monde et à cette étape du développement humain, elles évoluent et deviennent de plus en plus sophistiquées.