Pour tous ceux qui en ont fait l’expérience, la naissance, sans contrainte, d’un couple est d’un enrichissement émotionnel sans nulle autre comparaison pour les partenaires impliqués dans cette aventure. Cet envahissement émotionnel n’a d’autre nom que le désir. Le ressenti de cette attirance est si agréable qu’il encourage au rapprochement régulier à l’origine d’un lien qui, s’il est suffisamment fort, s’habillera d’un sentiment d’amour pour l’installer dans une durée que le couple souhaite à ce moment éternelle, mais qui est en réalité à cette étape des plus hypothétiques.La base de notre réflexion s’est fondée sur la puissance de ce phénomène que peut être le désir et avons souhaité lui adosser certains critères alimentant nos vies quotidiennes et en apprécier la contribution quant à son maintien.
La fragilité croissante observée au niveau de la stabilité des couples a suggéré un temps de réflexion. Ce phénomène est probablement en rapport direct ou indirect avec les transformations sociétales incluant la confusion apparente des rôles entre les hommes et les femmes et surtout l’allongement de la durée de vie nous amenant à revoir nos stratégies pour stabiliser nos couples sur la durée.
Rappelons que la formation des premiers couples humains remonte à près de deux millions d’années, validant ainsi l’intérêt et la nécessité d’attachement entre deux individus, au-delà de l’unique but de la préservation de l’espèce. Nonobstant la fonction motrice du désir et cette nécessité d’attachement à l’autre, il est souvent fait le constat que la réalité quotidienne tend davantage à éloigner les protagonistes du couple qu’à les maintenir dans le lien, si l’on n’y prête garde. Notre réflexion a également pris en considération la modification de l’espérance de vie, passant en près d’un siècle de 35 à 80 ans, la mort jouant naguère le rôle de divorce. Les critères régissant la longévité des couples en ont été, de fait, modifiés, suscitant tout notre intérêt.
En nous appuyant sur le rôle moteur et pseudo-magique du désir dans le processus de rapprochement entre deux individus, sa place dans la vie relationnelle du couple au long cours, sur l’intérêt de l’attachement, contrastant avec l’évolution d’une majorité de couples vers la séparation, après une période initiale décrite par certains auteurs comme une phase passionnelle illusoire,
nous nous sommes attachés à cibler des paramètres aidant au maintien de ce désir initial.
Six critères ont retenu notre adhésion, au terme d’une revue de la littérature, malheureusement moins étoffée sur la thématique du maintien du désir que de son manque, constituant en revanche un motif fréquent de consultation en sexologie. Ces critères sont le respect, l’admiration, la confiance, la tendresse, les qualités relationnelles et le sexe.
La fragilité croissante observée au niveau de la stabilité des couples a suggéré un temps de réflexion. Ce phénomène est probablement en rapport direct ou indirect avec les transformations sociétales incluant la confusion apparente des rôles entre les hommes et les femmes et surtout l’allongement de la durée de vie nous amenant à revoir nos stratégies pour stabiliser nos couples sur la durée.
INTRODUCTION
L’intérêt porté à cette thématique de la durée de vie d’un couple sur le long terme, à travers le désir, repose sur la difficulté récurrente de mener à bien les projets de vie commune dans nos populations, dont nous limiterons la dimension et la réflexion au mode culturel judéo-chrétien. Le cadre juridique de cette délimitation culturelle nous rappelle en ses articles 212 du Code civil que les époux se doivent fidélité, secours et assistance, 215 une obligation de communauté de vie. Le désir semblerait être le moteur initial de toute relation humaine, ainsi nous avons souhaité lui donner un rôle de pivot autour duquel s’articuleront les notions de couple et de durée de vie de celui-ci sur le long terme. Rappelons que la formation des premiers couples humains remonte à près de deux millions d’années, validant ainsi l’intérêt et la nécessité d’attachement entre deux individus, au-delà de l’unique but de la préservation de l’espèce. Nonobstant la fonction motrice du désir et cette nécessité d’attachement à l’autre, il est souvent fait le constat que la réalité quotidienne tend davantage à éloigner les protagonistes du couple qu’à les maintenir dans le lien, si l’on n’y prête garde. Notre réflexion a également pris en considération la modification de l’espérance de vie, passant en près d’un siècle de 35 à 80 ans, la mort jouant naguère le rôle de divorce. Les critères régissant la longévité des couples en ont été, de fait, modifiés, suscitant tout notre intérêt.
En nous appuyant sur le rôle moteur et pseudo-magique du désir dans le processus de rapprochement entre deux individus, sa place dans la vie relationnelle du couple au long cours, sur l’intérêt de l’attachement, contrastant avec l’évolution d’une majorité de couples vers la séparation, après une période initiale décrite par certains auteurs comme une phase passionnelle illusoire,
nous nous sommes attachés à cibler des paramètres aidant au maintien de ce désir initial.
Six critères ont retenu notre adhésion, au terme d’une revue de la littérature, malheureusement moins étoffée sur la thématique du maintien du désir que de son manque, constituant en revanche un motif fréquent de consultation en sexologie. Ces critères sont le respect, l’admiration, la confiance, la tendresse, les qualités relationnelles et le sexe.